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Qui ? Pour quoi ?
Nous sommes une vingtaine actuellement dans cette maison provinciale avec trois missions :

- une animation des "services franciscains"
- un accueil de frères français et étrangers
- une présence au quartier avec une chapelle et des salles accessibles au public
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Vie des frères
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Sommaire :
1- Des frères au service de la province...
2- Des frères écrivent et publient...
3- Des frères participent à des associations...
4- Des frères engagés en pastorale...
5 et 6- Un peu d'histoire... récente et ancienne
7- Ils nous ont quittés...
8- Un regard sur François et les Franciscains...
9... - Visite de la chapelle...
Géréon BOZSOKY (1922-2004)
Paul (de son prénom de baptême) est né à Felsosogesd (Hongrie) le 18 décembre 1922.
Entré chez les Franciscains le 23 août 1938, il fait profession religieuse le 24 août 1939, puis profession solennelle le 12 juin 1944. Il est ordonné prêtre le 16 juin 1946.
Il vient en France en janvier 1948 pour des études supérieures à La Sorbonne et à l'Institut Catholique, afin de retourner comme professeur en Hongrie.
Au moment de l'écrasement de la révolution hongroise en 1956 par les Soviétiques, Le frère Géréon est déchu de la nationalité hongroise. Ce n'est qu'en mai 1972 qu'il sera naturalisé français. Exilé en France, il enseigne, il accompagne des groupes universitaires. Il travaille à l'ORTF, à la section hongroise du Département des émissions vers l'étranger de 1954 à 1979. Il collabore à divers journaux et revues.
Le 22 mars 1998, il est décoré par le Ministère des Affaires étrangères hongrois.
Il meurt le 19 avril 2004, trois mois à peine après l'incendie de sa chambre dans lequel il a tout perdu.

Publications en hongrois :
- Zsoka [Sophie]. Nouvelles et récits de la vie des immigrés hongrois en France - Munich, 1957.
- Levelek a szamkivtèsbol [Lettres d'exil], sur les problèmes de l'insertion des immigrés et de l'amour de la mère-patrie. Paris, 1957.
- Nem tudhatja senki [Personne ne peut le savoir]. Présentation de poètes français, espagnols, allemands et américains. Paris, 1958.
- Az utolso nemzedak [La dernière génération]. Essais littéraires sur Bernanos, Mauriac, Claudel, Saint-Exupéry - Munich, 1958.
- Hallo itt Lourdes [Ici Lourdes]. Enquête sur le fait religieux de Lourdes - [certains chapitres ont été radiodiffusés par l'ORTF, sur ondes courtes ] - Bruxelles, 1958.
- Csak vasfü es bojtorjan [Verveines et brandanes]. Poèmes - Paris, 1959.
- A község nevében [Au nom de mon village]. Nouvelles - Paris, 1961.
- Tavoli utakon idegen lanton [Sur des chemins lointains et sur une lyre étrangère]. Présentation de poètes français, belges et espagnols - Paris, 1963.
- Ego lathatar [Horizons en flammes]. Poèmes sur les grands et les petits évènements de l'histoire de la Hongrie - Paris, 1963.
- Bocsass el Cézar [César, laisse-moi partir]. Poèmes - Paris, 1963.
- A Tre-Fontane-i barlang csodalatos kronikaja [La chronique merveilleuse de la grotte de Tre-Fontane, près de Rome] - Rome, Ed. Albina, 1967.
- A Jeruzsalemi latin kiralysag [Le royaume latin de Jérusalem] - Szeged, Agapè, 2004 - 294 p., ill.

traductions :
- Itt vagyok uram [Le livre Prières], de Michel Quoist, trad. en hongrois en prose rythmée. Paris, Rome, Vienne, 1970.
- Kerestelek az ejszakaban [Dans la nuit j'ai cherché], trad. du livre du R.P. Loew - Paris, Rome, Vienne, 1975.

Polycopiés :
- Adalekok segesd történethéhez - Paris, 1983 - 157 p.
- Batori kata [Poème épique] - 1985 - 94 p.

Publications en français :
- Marie de la Passion en son temps 1839-1904, manuscrit non publié, Paris, 1982 - 618 p. photos.
- Des funérailles et des tombes de saint Jean de Capistran, extrait de "Bullettino della deputazione abruzzese di storia patria" Année LXXIX (1989). P. 35-87.
- En collaboration avec Laszlo Lukacs, De l'oppression à la liberté. L'Eglise en Hongrie 1945-1992. Chronique des évènements ordinaires et extraordinaires. Témoins et témoignages - Paris, Beauchesne, 1993 - (Coll. Politiques et Chrétiens. Eglise et Politique I) - 381 p.

Journaux et revues :
Il publie beaucoup également sous le pseudonyme e SOMOGYI B. GERO. Il est cité comme tel, dans :
- Encyclopédie des écrivains hongrois de l'émigration - 1966 - pp. 121-122.
- Histoire des littératures, littératures occidentales, encyclopédie de la Pléiade - Paris, 1956 - vol. 2, p. 1339.
Sous ce pseudo, il participe à la Revue littéraire et culturelle de la jeunesse hongroise réfugiée AHOGY LEHET, éditée jusqu'en 1965.
photo septembre 2003
Henri BODIN (1925-1996)
Né en juin 1925, il passe sa jeunesse à Craon (Mayenne). Pendant la guerre il fait un apprentissage de cuisinier, puis il travaille à Paris jusqu'en 1947. (Le 28 novembre, il est à la rue Marie-Rose pour une conférence...).

Après quelques années de recherche, de 1948 à 1952, il entre chez les Franciscains. 1953, noviciat à Quimper-Kermabeuzen. 1957, profession solennelle à Rennes. En 1959, il est ordonné prêtre. Il accomplit divers ministères, dont l'aumônerie à la prison centrale de Rennes à partir de 1963.

C'est en septembre 1971 qu'il arrive à la rue Marie-Rose. De 1978 à 1995, il sera vicaire à mi-temps à la paroisse Saint-Albert-le-Grand. Pendant vingt ans, il accompagne aussi un groupe venant de la communauté "David et Jonathan". Il crée une fraternité "Lataste".
Il organise aussi les colis de Noël avec son groupe d'ACGF, "Lumière d'Assise", des amis et la paroisse, pour les femmes détenues à Rennes avec qui il reste en contact. Cette tradition continue encore aujourd'hui.
En septembre 1994, les premiers symptômes de la maladie de Charcot apparaissent ; elle avancera inexorablement. Il meurt le 15 juin 1996.
Extrait de la brochure faite par Elisabeth C. le 30 juin 2000
Jean-Mohammed ABD-EL-JALIL (1904-1979)
Mohammed Abd-el-Jalil nait le 17 avril 1904 à Fès (Maroc). Après une éducation bilingue et musulmane, il rejoint Paris, en 1925, pour des études supérieures afin d'obtenir une licence en langue et littérature arabes. Il s'intéresse aussi à la philosophie et à la théologie, fréquentant Jacques Maritain, Maurice Blondel et d'autres. La célébration de Noël 1927 sera une étape importante dans sa conversion, il demandera alors le baptême. Il est baptisé le 7 avril 1928 dans la chapelle du collège des Franciscains de Fontenay-sous-bois. En 1929, il entre dans l'Ordre des Franciscains. En 1935, il est ordonné prêtre. En 1936, il est appelé comme professeur à l'Institut Catholique de Paris, où il donne un cours de langue et de littérature arabes, ainsi qu'un cours d'islamologie à la chaire d'Histoire des religions. Il démissionnera en 1964, déjà atteint par un cancer de la langue et passera sa retraite à son couvent de la rue Marie-Rose, où il écrit peu. Notons un "rapport sur l'état actuel de l'Islam" pour les évêques de France au Concile Vatican II. Ainsi il sera reçu par le pape Paul VI en 1966. Il meurt le 29 novembre 1979.

Repères bibliographiques :
- Shakwâ l-gharîb 'an al-awtân ilâ 'ulamâ al-buldân, de 'Ayn al-Qudat al-Hamadhani, mystique musulman, extrait du Journal asiatique, 1930.
- al-Wajîz fî l-adab al-'arabî, petite anthologie arabe - IBLA, Tunis, 1938.
- L'Islam et nous - Nouvelle Revue Théologique, sept-oct 1938.
- Le Maroc, brochure illustrée, Ed. franciscaines, 1942.
- Brève histoire de la littérature arabe - Maisonneuve, 1943.
- Aspects intérieurs de l'Islam - Le Seuil, 1949.
- Marie et l'Islam - Beauchesne, 1950.
Une bibliographie complète est disponible à la fin de Jean-Mohammed Abd-el-Jalil Témoin du Coran et de l'Evangile - Ed. franciscaines, 2004.
Corentin CLOAREC (1894-1944)
" Le 28 juin 1944, le R. P. Corentin CLOAREC tombait sous les balles allemandes. Le peuple de Paris l'a vénéré aussitôt comme un martyr de la France. Ces lignes voudraient relater brièvement la carrière du défunt, les circonstances de sa mort et perpétuer sa mémoire.

Agé de 50 ans
, le R. P. Corentin CLOAREC était né au pays du granit, le Finistère, en la paroisse Saint-Sauveur. Entré d'abord au Grand Séminaire de Quimper, il fit brillamment la guerre de 1914-1918. Combattant héroïque de la Somme et de Verdun, il fut fait prisonnier sur ce champ de bataille. Libéré en 1918, il reprenait ses études au Grand Séminaire. La soif d'idéal qui l'animait le poussait, en 1921, à solliciter son admission dans l'Ordre franciscain. Il recevait le sacerdoce en 1925, à Notre-Dame de Paris.

Successivement Recteur du Petit Séminaire de Fontenay-sous-Bois
, puis Supérieur des couvents de Saint-Brieuc et de Mons-en-Baroeul, il entrait au Conseil de sa Province religieuse en 1936 et devenait Vicaire du couvent de Paris.

Infatigable prédicateur
, religieux au coeur magnanime, il ne pouvait passer auprès d'une misère sans la soulager. Innombrables sont ceux qui ont bénéficié de sa charité. Son zèle s'exerçait surtout en faveur des Tertiaires de Saint-François, qui lui avaient voué une affection profonde.

Mobilisé en 1940
, il rejoignait le dépôt de Brest. Là, à l'approche des Allemands, il refusait de se laisser faire prisonnier et parvenait à se soustraire à l'ennemi.

Son âme indomptable lui interdisait de se résigner à la défaite. Il était
, lui aussi, convaincu que, si la France avait perdu une bataille, elle n'avait pas perdu la guerre. Rentré dans son couvent, il fut dès lors l'âme de tout un groupe de patriotes. Il les assistait de son ministère sacerdotal, les aidait de son amitié, animait leur courage, les conseillait et, au moment du danger, parvenait, à diverses reprises, à les dérober aux recherches des policiers de la Gestapo. Il n'en fallait pas davantage pour mettre ceux-ci sur ses traces.

Le 28 juin
, à midi, la police allemande se présentait au couvent de la rue Marie-Rose. Le Père Corentin, appelé hypocritement au parloir, y vint sans méfiance. Deux ou trois secondes après on entendit des coups de feu. Il avait été touché au ventre. Il réussissait cependant à se dégager et gagnait le cloître. Les policiers l'y poursuivirent, tirant à nouveau sur lui et l'atteignant dans le dos. Transporté dans une clinique voisine, il y expirait à 14 h 30, malgré les soins empressés dont il avait fait l'objet. En vrai disciple de l'Évangile, il avait, à diverses reprises, avant de mourir, affirmé qu'il pardonnait à ses meurtriers. Il avait aussi offert sa vie pour le pays et pour l'Église.

La nouvelle de la mort du Père Corentin se répandit comme une trainée de poudre. La foule commença à défiler devant sa dépouille mortelle. Près de 30 000 personnes vinrent ainsi prier près de son corps et le couvrir de fleurs tricolores. Les obsèques
, malgré la menace de représailles possibles, furent une apothéose : 6 000 personnes se pressaient au service religieux débordant jusque dans les rues avoisinant le couvent.

Authentique fils de France
, vrai prêtre du Christ, parfait disciple de saint François, le Père Corentin est pour chacun de nous un modèle. Que sa noble figure, fixée devant nos yeux, nous aide à remplir dignement les tâches que la France et l'Église nous confient aujourd'hui pour la reconstruction de la patrie. "
Texte intégral, imprimé sur l'image souvenir peu de temps après l'évènement.
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