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Qui ? Pour quoi ?
Nous sommes une vingtaine actuellement dans cette maison provinciale avec trois missions :

- une animation des "services franciscains"
- un accueil de frères français et étrangers
- une présence au quartier avec une chapelle et des salles accessibles au public
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Vie des frères
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Sommaire
1- Des frères au service de la province...
2- Des frères écrivent et publient...
3- Des frères participent à des associations...
4- Des frères engagés en pastorale...
5 et 6- Un peu d'histoire... récente et ancienne
7- Ils nous ont quittés...
8- Un regard sur François et les Franciscains...
9... - Visite de la chapelle...
Un peu d'histoire...
Récente
"On peut dater de 1865 la véritable installation (réinstallation, NDW) des Franciscains à Paris, sur un terrain 9, rue des Fourneaux prolongée (c'est depuis 1901 la rue Falguière), dans le XVe, tout proche du XIVe. Dans ce quartier, la chapelle Sainte-Anne, bénie en mars 1866, sera ouverte à la population très pauvre trop éloignée de l'église N-D du Travail, rue du Texel ; le couvent se développe, les vocations arrivent ; le Commissariat de Terre Sainte, véritable ambassadeur de la Custodie de Terre Sainte qui veille sur les Lieux Saints est également là.
Les vagues anticléricales
Le 29 mars 1880, c'est le décret d'expulsion des religieux ; le couvent est fermé avec à l'intérieur un seul gardien ; les religieux sont dispersés. Mais dès 1882, le Commissariat de Terre Sainte est restitué aux Pères. Une petite communauté s'y reconstitue. Puis c'est l'affaire Dreyfus et une nouvelle vague anticléricale. Par la fameuse loi de 1901 sur les associations une autorisation est exigée des congrégations religieuses sous peine de dissolution et de confiscation.
Le 7 avril 1903, toutes les autorisations sont refusées, tous les couvents sont dissous et confisqués. Le couvent de la rue Falguière deviendra l'École Bréguet.
Un certain nombre de Pères vont vivre alors dans la clandestinité.

Les Franciscains arrivent dans le XIVe
Et puis c'est 1914, la guerre : 33 religieux sont mobilisés et souvent au front. La passion anticléricale n'est plus de mise quand effort et sacrifice sont demandés à tous pour la patrie en danger.
En 1919, les Pères clandestins n'hésitent pas à créer un noviciat, 37, rue Boulard. Voilà donc les Franciscains, éternels clandestins, installés au grand jour dans le 14e.
Mais bientôt trop à l'étroit, la communauté franciscaine s'installe 9, rue Marie-Rose et occupe plusieurs appartements 25 et 27, rue Sarrette.
Arrivée rue Marie-Rose
Très vite est prise la décision de construire un grand couvent : la première pierre est bénie le 16 septembre 1934 ; les travaux commencèrent en janvier 1935. La construction était suffisamment avancée pour que la crypte soit inaugurée le 15 mai 1936 et la chapelle ouverte au culte le 3 octobre suivant. La librairie que nous connaissons était ouverte au 9 tandis que l'entrée du couvent portait le numéro 7.
Le 2 août 1938 le maître-autel et les autels latéraux sont consacrés par trois évêques franciscains et, le 5 mars 1939, la cloche, offerte au couvent, est bénie par Mgr Dreyer.
L'assassinat du père Corentin
Les années d'occupation.
La communauté ne participe que discrètement à la résistance. L'un des Pères, Corentin Cloarec, est l'aumônier des "Résistants de la Place Denfert-Rochereau".
Nous sommes fin juin 1944. La Gestapo a connaissance des noms du groupe par la dénonciation d'un de ses membres, torturé.
Le 28 juin matin, deux jeunes Français de l'Abwehr se présentent au couvent mais le Père est absent ; ils reviennent et le portier, sans méfiance, appelle le Père et l'introduit avec les visiteurs dans un parloir. Immédiatement, ils déchargent leurs armes, blessent très grièvement au ventre le Père : il a la force de se traîner au dehors du parloir et de rentrer dans le couvent.
La police, alertée, arrive vite, mais des membres de l'Abwehr, devant l'entrée du couvent, leur font comprendre qu'ils n'ont rien à faire ici.
Il est 12 h 15, deux Pères arrivent... ils découvrent le Père Corentin : un Allemand et un Français, l'arme au poing, leur donnent l'ordre de ne pas bouger mais, avec autorité, ils transportent le Père rue Sarrette, chez un médecin qui va pouvoir le soigner ; il peut encore parler : "Je leur pardonne et je meurs pour la France" ; ce sont ses dernières paroles.
Jusqu'au lundi, le corps du Père est exposé dans l'entrée et c'est une visite ininterrompue de tout le voisinage. Pour les funérailles, le lundi 3 juillet, les Allemands ne se montrent pas et c'est quelque six mille personnes qui y assistent.
Plus tard, la rue de la Voie-Verte deviendra la rue du Père Corentin."

(Extrait de La Voix du 14e n° 215, mars-avril 1987).
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