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Liturgie et prière
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François d’Assise a été un grand priant. On peut certes le dire de tous les saints, mais dans son cas, ses compagnons de tous les instants en ont été frappés. Et toutes les biographies primitives reviennent souvent sur la prière de François , soit pour le décrire, quand il prie , soit pour développer les thèmes de sa prière, soit pour citer des prières, par lui composées, soit pour constater qu’aucune activité ne parvenait à le distraire d’une prière quasi-continuelle. Un texte de Thomas de Celano résume tous les autres : (2 Cel. 94-95) : « Ce n’était plus un homme qui priait, c’était la prière faite homme !» En fait, Thomas de Celano traite très longuement de la prière de François : ex. Ch 61 à 67 (n° 94 à 101).
La prière de gratuité, témoignage sur la prière franciscaine
À l'intérieur d'une spiritualité déterminée, la prière prend une place originale et s'exprime selon son mode et ses thème propres. François d’Assise apparut à ses contemporains comme un homme de prière, un exemple d'une prière intense, constante,"la prière-faite--homme" dira l'un de ses biographes.
Dans l’ensemble des écrits de François, comme selon le témoignage de ses compagnons et biographes, sa prière est essentiellement une louange gratuite et action de grâces.- Tout au moins sa prière exprimée, car la prière d’adoration, prière fondamentale, gratuite par essence, est totalement silencieuse, totalement inexprimée...et quand elle atteint vraiment son objet proprement ineffable.
La conscience très vive qu'en Dieu tout est grâce
Il faudrait tout aussi bien parler de l'expérience mystique de la gratuité de Dieu. Cf. une très belle page d’Éloi Leclerc, dans "sagesse d'un pauvre", pp.104-105 et 136, qui peut nous faire, comprendre cette expérience étonnante.
C'est ici que se fonde la contemplation du Mystère de la Sainte Trinité, c'est-à-dire de Dieu-qui-est-Amour-en lui-même, ou encore selon la formule fréquente de saint Bonaventure :"Amour souverainement libéral". Ce qui signifie un amour suprême qui n'existe que dans l'acte de se donner, de se communiquer en plénitude, et qui réalise éternellement ce don dans le mouvement éternel qui porte les personnes divines l'une vers l'autre. Cette contemplation du Mystère de Dieu en-lui-même ne nous déconnecte pas du monde créé dans lequel nous nous mouvons, car c'est ce même Amour-qui-se-donne qui se communique à ses créatures, en leur donnant l'être et la vraie vie... Don généreux, puisque rien d'antérieur en la créature ne peut le motiver.
Si la prière est notre relation consciente à Dieu, alors la prière "gratuite" est notre seule vraie prière....ou plus exactement la perfection de notre prière.
Tant que dans notre approche de Dieu nous sommes empêtrés de nous- mêmes, de nos besoins, de nos désirs, de nos projets, de nos espoirs, de nos occupations et de nos soucis... en les manifestant nous sommes sans doute à notre vraie place de créatures totalement dépendantes, mais même en affirmant cette dépendance nous voudrions que les actions divines se conforment à nos désirs ; notre prière alors devient intéressée.
Mais quand nous contemplons Dieu en lui-même, en découvrant son amour très libéral "qui ne veut et ne fait que le Bien" par pur amour, et qui nous aime éternellement dans le même acte d'amour éternel dans lequel éternellement il aime et engendre son Fils, et qu'avec lui par pure gratuité amoureuse et libéral il souffle son Esprit d'Amour, alors nous percevons que le Père nous aime éternellement dans son Fils en qui il a aimé et voulu tous les êtres, et dans son Esprit, le Don suprême. Et quand nous découvrons avec admiration et étonnement que toute l'histoire du Salut est déjà exprimée dans la génération éternelle et dans l'Incarnation de son Fils, nous ne pouvons que soupirer avec François : "Qui es-tu Seigneur, et qui suis-je...?". L'Amour gratuit de Dieu espère une réponse gratuite, libérale, et généreuse de chacun de nous.
Mais cette expérience spirituelle nous renvoie ensuite vers le monde des créatures que nous contemplerons avec un regard nouveau, purifié, lumineux, qui sollicite de notre part une compréhension et une action nouvelles vis-à-vis des créatures éternellement aimées par Dieu et qu'il nous propose comme des dons.
Ceci vaut d'abord pour nous-mêmes, pour notre propre existence, notre propre vie, notre propre histoire à l'intérieur de l'histoire des hommes. Le véritable esprit évangélique, l'esprit d'enfance qu'il faut avoir pour entrer dans le Royaume, c'est d'abord d'accueillir sa propre existence comme un premier don....s'aimer soi-même par amour pour Dieu, et s'émerveiller de ce don.
Par rapport au monde créé, précisément par rapport à toutes les autres créatures, la prière nous pousse à une bienveillance et une admiration fondamentales pour tout ce qui nous est donné par Dieu. Reconnaître toutes choses comme des biens donnés à l'usage de tous, qu'il faut donc admirer, respecter, partager....gratuitement et dans l'action de grâces. Bien sûr cela est encore plus important pour les dons surnaturels....mais on comprend que dans l'optique franciscaine, la distinction entre naturel et surnaturel perde un peu de son importance, puisque tout est contemplé dans la gratuité .
C'est ici la raison "théologale" de la sainte pauvreté : Tous les biens venant de Dieu et étant donnés à tous les hommes, se les approprier...au détriment des autres, devient une profanation. François parle du péché des "propriétaires" qui culmine dans la crispation de quelqu'un sur sa "volonté propre", c'est-à-dire son refus de reconnaître le Don de Dieu.
« Heureux le serviteur qui fait hommage de tout bien au Seigneur. Celui au contraire qui en revendique une part pour lui-même, celui-là cache au fond de lui-même l'argent du Seigneur Dieu, et ce qu'il croyait posséder en propre lui sera enlevé ». (Admonition 19). Et encore : « Heureux le serviteur qui ne se glorifie pas plus du bien que le Seigneur dit et opère par lui, que du bien que le Seigneur dit et opère par un autre. On pèche quand on veut recevoir du prochain plus qu'on ne veut donner de soi au Seigneur Dieu.» (Admonition 17).
La prière de gratuité s'adresse à Dieu et attend de lui seul ce qu'il lui plaira de donner. En ce sens-là, la prière de demande peut parfaitement être une prière de gratuité. C'est d'ailleurs l'enseignement du Seigneur dans l'Evangile selon saint Luc, qui invite à faire connaître ses besoins à Dieu comme à notre Père, pourvu que l'on soit toujours disposé à recevoir avant tout son Esprit-Saint qui seul , comme le dit Paul, "sait prier comme il faut", c'est-à-dire selon le vouloir de Dieu. Dans le prolongement de cet enseignement, et comme sa parfaite illustration, nous possédons de François d'Assise une très belle prière : l' Oraison qui clôt sa lettre à tout l' Ordre :
« Dieu tout-puissant éternel juste et bon, par nous-mêmes. nous ne sommes que pauvreté : mais toi , à cause de toi même,donne-nous toujours de faire ce que nous savons que tu veux,et de vouloir toujours ce qui te plaît : ainsi nous deviendrons capables, intérieurement purifiés, illuminés et embrasés par le feu du Saint- Esprit, de suivre les traces de ton Fils, notre Seigneur Jésus-Christ ; et, par ta seule grâce, de parvenir jusqu'à toi, Très-Haut, qui en Trinité parfaite et très simple unité, vis et règnes, et reçois toute gloire, Dieu tout puissant dans tous les siècles des siècles. AMEN ».
La prière de gratuité est totalement dépendante de la prière du Christ, le parfait priant, le seul qui peut s'adresser à son Père, parce que sa réponse est parfaite, et qu'en tant qu'homme il est totalement habité par l'Esprit. C'est le sens de l'invocation à la prière du Christ et de l'Esprit, dans la grande action de grâces de la première Règle :
« Indigents et pécheurs que nous sommes tous, nous ne sommes pas dignes de te nommer. Accepte-donc, nous t'en prions, que Notre Seigneur Jésus-Christ, ton Fils bien-aimé en qui tu te complais, avec le Saint-Esprit Paraclet, te rende grâce lui-même pour tout, comme il te plaît, et comme il lui plaît, lui qui toujours te suffit en tout, lui par qui tu as tant fait pour nous. Alleluia ! »
C'est dans le prolongement de cette prière que le Bienheureux Jean DUNS SCOT a développé sa théologie du Christ-premier voulu, premier né des créatures et fin de l'univers créé. (selon la lecture de l'hymne de Paul dans le premier ch.de l'épître aux Colossiens). Le Christ qui suffit à Dieu, c'est à dire la créature qui en raison de la réponse amoureuse qu'elle donnera à l'amour créateur qui l'a éternellement voulue, suffirait à elle seule à combler le vouloir créateur, mais l'amour infini a voulu, en surabondance de son action libérale, accompagner sa venue de la multitude des créatures qui trouveront en lui leur cause exemplaire et leur fin, c'est-à-dire aussi leur béatitude.
La prière gratuite est christique, filiale, spontanée, constante libre, sans complication, sans s'astreindre à une méthode, car elle se laisse guider par l'Esprit Saint. Elle est humble et sait qu'elle émane d'un pécheur, qui a tout reçu et ne saurait rien revendiquer.
Elle est admirative, confiante et prête à tous les recommencements. Elle sait tout aussi bien se couler dans la prière de l' Église, parce que c'est la prière même que l'Esprit-saint a inspiré au Corps Mystique du Christ...qui dit la prière qui suffit à Dieu, Père, Fils et Esprit-Saint.
Fr. Luc Mathieu, ofm
François d’Assise a été un grand priant. On peut certes le dire de tous les saints, mais dans son cas, ses compagnons de tous les instants en ont été frappés. Et toutes les biographies primitives reviennent souvent sur la prière de François , soit pour le décrire, quand il prie , soit pour développer les thèmes de sa prière, soit pour citer des prières, par lui composées, soit pour constater qu’aucune activité ne parvenait à le distraire d’une prière quasi-continuelle. Un texte de Thomas de Celano résume tous les autres : (2 Cel. 94-95) : « Ce n’était plus un homme qui priait, c’était la prière faite homme !» En fait, Thomas de Celano traite très longuement de la prière de François : ex. Ch 61 à 67 (n° 94 à 101).
La prière de gratuité, témoignage sur la prière franciscaine
À l'intérieur d'une spiritualité déterminée, la prière prend une place originale et s'exprime selon son mode et ses thème propres. François d’Assise apparut à ses contemporains comme un homme de prière, un exemple d'une prière intense, constante,"la prière-faite--homme" dira l'un de ses biographes.
Dans l’ensemble des écrits de François, comme selon le témoignage de ses compagnons et biographes, sa prière est essentiellement une louange gratuite et action de grâces.- Tout au moins sa prière exprimée, car la prière d’adoration, prière fondamentale, gratuite par essence, est totalement silencieuse, totalement inexprimée...et quand elle atteint vraiment son objet proprement ineffable.
La conscience très vive qu'en Dieu tout est grâce
Il faudrait tout aussi bien parler de l'expérience mystique de la gratuité de Dieu. Cf. une très belle page d’Éloi Leclerc, dans "sagesse d'un pauvre", pp.104-105 et 136, qui peut nous faire, comprendre cette expérience étonnante.
C'est ici que se fonde la contemplation du Mystère de la Sainte Trinité, c'est-à-dire de Dieu-qui-est-Amour-en lui-même, ou encore selon la formule fréquente de saint Bonaventure :"Amour souverainement libéral". Ce qui signifie un amour suprême qui n'existe que dans l'acte de se donner, de se communiquer en plénitude, et qui réalise éternellement ce don dans le mouvement éternel qui porte les personnes divines l'une vers l'autre. Cette contemplation du Mystère de Dieu en-lui-même ne nous déconnecte pas du monde créé dans lequel nous nous mouvons, car c'est ce même Amour-qui-se-donne qui se communique à ses créatures, en leur donnant l'être et la vraie vie... Don généreux, puisque rien d'antérieur en la créature ne peut le motiver.
Si la prière est notre relation consciente à Dieu, alors la prière "gratuite" est notre seule vraie prière....ou plus exactement la perfection de notre prière.
Tant que dans notre approche de Dieu nous sommes empêtrés de nous- mêmes, de nos besoins, de nos désirs, de nos projets, de nos espoirs, de nos occupations et de nos soucis... en les manifestant nous sommes sans doute à notre vraie place de créatures totalement dépendantes, mais même en affirmant cette dépendance nous voudrions que les actions divines se conforment à nos désirs ; notre prière alors devient intéressée.
Mais quand nous contemplons Dieu en lui-même, en découvrant son amour très libéral "qui ne veut et ne fait que le Bien" par pur amour, et qui nous aime éternellement dans le même acte d'amour éternel dans lequel éternellement il aime et engendre son Fils, et qu'avec lui par pure gratuité amoureuse et libéral il souffle son Esprit d'Amour, alors nous percevons que le Père nous aime éternellement dans son Fils en qui il a aimé et voulu tous les êtres, et dans son Esprit, le Don suprême. Et quand nous découvrons avec admiration et étonnement que toute l'histoire du Salut est déjà exprimée dans la génération éternelle et dans l'Incarnation de son Fils, nous ne pouvons que soupirer avec François : "Qui es-tu Seigneur, et qui suis-je...?". L'Amour gratuit de Dieu espère une réponse gratuite, libérale, et généreuse de chacun de nous.
Mais cette expérience spirituelle nous renvoie ensuite vers le monde des créatures que nous contemplerons avec un regard nouveau, purifié, lumineux, qui sollicite de notre part une compréhension et une action nouvelles vis-à-vis des créatures éternellement aimées par Dieu et qu'il nous propose comme des dons.
Ceci vaut d'abord pour nous-mêmes, pour notre propre existence, notre propre vie, notre propre histoire à l'intérieur de l'histoire des hommes. Le véritable esprit évangélique, l'esprit d'enfance qu'il faut avoir pour entrer dans le Royaume, c'est d'abord d'accueillir sa propre existence comme un premier don....s'aimer soi-même par amour pour Dieu, et s'émerveiller de ce don.
Par rapport au monde créé, précisément par rapport à toutes les autres créatures, la prière nous pousse à une bienveillance et une admiration fondamentales pour tout ce qui nous est donné par Dieu. Reconnaître toutes choses comme des biens donnés à l'usage de tous, qu'il faut donc admirer, respecter, partager....gratuitement et dans l'action de grâces. Bien sûr cela est encore plus important pour les dons surnaturels....mais on comprend que dans l'optique franciscaine, la distinction entre naturel et surnaturel perde un peu de son importance, puisque tout est contemplé dans la gratuité .
C'est ici la raison "théologale" de la sainte pauvreté : Tous les biens venant de Dieu et étant donnés à tous les hommes, se les approprier...au détriment des autres, devient une profanation. François parle du péché des "propriétaires" qui culmine dans la crispation de quelqu'un sur sa "volonté propre", c'est-à-dire son refus de reconnaître le Don de Dieu.
« Heureux le serviteur qui fait hommage de tout bien au Seigneur. Celui au contraire qui en revendique une part pour lui-même, celui-là cache au fond de lui-même l'argent du Seigneur Dieu, et ce qu'il croyait posséder en propre lui sera enlevé ». (Admonition 19). Et encore : « Heureux le serviteur qui ne se glorifie pas plus du bien que le Seigneur dit et opère par lui, que du bien que le Seigneur dit et opère par un autre. On pèche quand on veut recevoir du prochain plus qu'on ne veut donner de soi au Seigneur Dieu.» (Admonition 17).
La prière de gratuité s'adresse à Dieu et attend de lui seul ce qu'il lui plaira de donner. En ce sens-là, la prière de demande peut parfaitement être une prière de gratuité. C'est d'ailleurs l'enseignement du Seigneur dans l'Evangile selon saint Luc, qui invite à faire connaître ses besoins à Dieu comme à notre Père, pourvu que l'on soit toujours disposé à recevoir avant tout son Esprit-Saint qui seul , comme le dit Paul, "sait prier comme il faut", c'est-à-dire selon le vouloir de Dieu. Dans le prolongement de cet enseignement, et comme sa parfaite illustration, nous possédons de François d'Assise une très belle prière : l' Oraison qui clôt sa lettre à tout l' Ordre :
« Dieu tout-puissant éternel juste et bon, par nous-mêmes. nous ne sommes que pauvreté : mais toi , à cause de toi même,donne-nous toujours de faire ce que nous savons que tu veux,et de vouloir toujours ce qui te plaît : ainsi nous deviendrons capables, intérieurement purifiés, illuminés et embrasés par le feu du Saint- Esprit, de suivre les traces de ton Fils, notre Seigneur Jésus-Christ ; et, par ta seule grâce, de parvenir jusqu'à toi, Très-Haut, qui en Trinité parfaite et très simple unité, vis et règnes, et reçois toute gloire, Dieu tout puissant dans tous les siècles des siècles. AMEN ».
La prière de gratuité est totalement dépendante de la prière du Christ, le parfait priant, le seul qui peut s'adresser à son Père, parce que sa réponse est parfaite, et qu'en tant qu'homme il est totalement habité par l'Esprit. C'est le sens de l'invocation à la prière du Christ et de l'Esprit, dans la grande action de grâces de la première Règle :
« Indigents et pécheurs que nous sommes tous, nous ne sommes pas dignes de te nommer. Accepte-donc, nous t'en prions, que Notre Seigneur Jésus-Christ, ton Fils bien-aimé en qui tu te complais, avec le Saint-Esprit Paraclet, te rende grâce lui-même pour tout, comme il te plaît, et comme il lui plaît, lui qui toujours te suffit en tout, lui par qui tu as tant fait pour nous. Alleluia ! »
C'est dans le prolongement de cette prière que le Bienheureux Jean DUNS SCOT a développé sa théologie du Christ-premier voulu, premier né des créatures et fin de l'univers créé. (selon la lecture de l'hymne de Paul dans le premier ch.de l'épître aux Colossiens). Le Christ qui suffit à Dieu, c'est à dire la créature qui en raison de la réponse amoureuse qu'elle donnera à l'amour créateur qui l'a éternellement voulue, suffirait à elle seule à combler le vouloir créateur, mais l'amour infini a voulu, en surabondance de son action libérale, accompagner sa venue de la multitude des créatures qui trouveront en lui leur cause exemplaire et leur fin, c'est-à-dire aussi leur béatitude.
La prière gratuite est christique, filiale, spontanée, constante libre, sans complication, sans s'astreindre à une méthode, car elle se laisse guider par l'Esprit Saint. Elle est humble et sait qu'elle émane d'un pécheur, qui a tout reçu et ne saurait rien revendiquer.
Elle est admirative, confiante et prête à tous les recommencements. Elle sait tout aussi bien se couler dans la prière de l' Église, parce que c'est la prière même que l'Esprit-saint a inspiré au Corps Mystique du Christ...qui dit la prière qui suffit à Dieu, Père, Fils et Esprit-Saint.
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de 8 h 45 à 11 h 45 et
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12 h : messe communautaire
18 h 30 : prière silencieuse
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Descriptif
Salle Duns Scot
80 m2, jusqu'à 40 personnes. Une salle agréable, d'accès immédiat puisque située au rez-de-chaussée.
Petites salles de réunion
Egalement au rez-de-chaussée, 4 petites salles conviviales pour 4 à 8 personnes.
Salle Saint-Antoine de Padoue
de 100 à 300 m2, avec une scène (jusqu'à 200 places).
Une salle moderne, en sous-sol, avec une vaste scène, un rideau électrique. Une puissante sono, avec micros fixes et sans-fil. Connection internet haut-débit, vidéo-projecteur. L'éclairage permet de diviser la salle en différentes zones, et distingue la scène de la salle. Une salle donc spécialement adaptée aux conférences.
Réservations :
Toutes les réservations se font par écrit après accord du frère responsable,
pour tout contact : salles@franciscains-paris.org
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